27 janvier 2005

Et v'là encore la science qui s'en mêle.

Chez l'être humain, il y a ce besoin de savoir, de comprendre les choses. C'est correct, c'est bien.. mais parfois, ça va un peu trop loin.

Par exemple, je ne vois pas l'utilité de comprendre l'amour. L'amour devrait rester un intouchable sentiment. Un phénomène inexplicable... inexpliqué.

L'odorat capte les phéromones (ou phérormones) de l'autre, la phényléthylamine envahit vos cerveaux, la dopamine se met en action. C'est l'amour passion. Avec un peu d'oxytocine et d'endorphines, cet amour se transformera avec les années en amour attachement, à moins que vous ne soyez un drogué de la phényléthylamine.

Ça peut pas être ça. J'ai pas envie de savoir ça. J'ai pas envie de croire ça. Fuck. Voyons donc.
Je suis pas une machine...

Et le vaccin pour les peines d'amour, il existe ?
Combien $ sur le marché noir ?

4 commentaires:

Bertrand a dit...

Moi non plua je ne vois ni pourquoi, ni l'intérêt ni la justesse de comprendre (disséquer)l'amour...par exemple..

Mais l'apprendre... Ahh.

L'apprendre.

Catherine a dit...

Ben d'abord, euh drogue du viol = amour en bouteille. On mélangerait pas un peu les choses-là, j'ai pas l'habitude de crever sous le romantisme mais tout de même.
Pour ce qui est des explications médicinales de l'amour. Euh, attachez vos ceintures.
Impossible et incomplet dirait les philosophes. Si le corps (et les hormones dans ce cas-ci) est la condition sine qua non à l'existence d'un sentiment. Il ne peut pas l'expliquer à lui seul. Prenons l'exemple du cerveau, son objectivation par la médecine finit par poser problème. Et le dilemme est finalement insoluble. Pour que la mémoire fasse son oeuvre, un appareil neuronal est nécessaire, mais pas suffisant. Une simple marque dans le cerveau ne fait pas le souvenir, c'est la mise en sens qui fait le souvenir. Et ça, aucun médecin ne peut l'expliquer.
Les hormones sont donc nécessaires à l'amour, mais pas suffisantes. D'ailleurs s'il fallait que chaque fois que j'ai un buzz hormonal je tombe en amour, on serait pas sortie de l'auberge hein! Elle est déjà assez difficile à évacuer comme c'est là, ne rajoutons pas de pression.

Fred a dit...
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.
Fred a dit...

En effet, l'apprendre..
Une quête noble... et jamais terminée?.

Et non j'suis pas daccord non plus pour c'qui est de la drogue du viol.
Elle ne créé pas un sentiment.. Elle rend tellement saoul que le lendemain matin, les souvenirs de la veille n'existe pas..ou très peu. (Quelque chose comme ça, il me semble)

J'ai envie de faire un parallèle avec les peines d'amour qu'on veut saouler, à boire jusqu'à oublier.
Mais ça s'arrête là, rien à ajouter.


Cath: "Une simple marque dans le cerveau ne fait pas le souvenir, c'est la mise en sens qui fait le souvenir."
Intéressant. J'adore imaginer qu'il n'y a aucun lien forcé entre l'esprit et le corps. Qu'ils font seulement un bout d'chemin ensemble, question de coopérer..